Chères lignes de brouillon,
J’ai fait ce qu’il ne faut pas faire : j’ai relu le roman. Celui de la fille sur la chaise jaune. Ce roman, je le traine depuis des années avec moi. Cet été, j’ai décidé d’avancer et d’atteindre (déjà à l’époque) les 50 000 mots mais je n’ai pas réussi.
J’ai évidemment avancé : j’ai fabriqué un peu de matière et fait de nombreuses recherches que je n’ai malheureusement pas recopiées dans un carnet ou un dossier accessible. J’étais la fille aux 18 000 onglets de navigation. Ecrire était un risque que je prenais. J’ai cessé le travail sur le manuscrit à partir du 20 Août lorsque je suis partie à Marseille. La période était très propice à l’écriture poétique mais j’avais bel et bien tout oublié du roman pour lequel je me réveillais la nuit en tenant une idée.