Bonjour,
Ce matin, nouvelle citation, nouveau café et brouillard par la fenêtre. Le ciel est gris et sans lumière. Je reste toujours un peu surprise que le jour se lève sans soleil dans le ciel. C’est une trace de l’enfance qui ne disparait pas, indélébile. Une trace de l’enfance qui raconte le nombre de pages où la lune succède le soleil pour illustrer le passage de la nuit au jour. Une trace indélébile qui dit déjà le temps passé dans les livres et mes yeux sur les pages pour comprendre le monde.
Le terme écoféminisme est un mot que j’ai rencontré une deuxième fois en début d’année 2023 et c’est celui sur lequel je termine mon année en commençant la lecture de L’Amazone Verte d’Elise Thiébaut après la lecture de 2060 de Lauren Bastide. Sans trop le savoir, c’est un mot qui m’a accompagnée tout au long de mes lectures, qui a occupé une partie de mes réflexions et de mon travail.
Que ce soit par le rituel – mot qui me plait beaucoup – le jardinage ou l’alimentation. Au détour d’un podcast, il y a quelques années, j’avais voulu saisir ce mot sans y parvenir comme en témoignent les livres posés sur les étagères de ma bibliothèque sans que je ne les ai ouverts. C’est par la lecture de la fiction que le mot est revenu, par la fiction que mes gestes pour habiter le quotidien ont changé. La lecture permet une compréhension sensible, elle laisse les mots doucement se nicher pour habiter le monde d’une autre façon et questionner mon rapport à lui.